
Destruction
Une des premières tentatives de destrcution de cyclone fût appelée “Projet Cirrus” (ou Stormfury), orchestré par l'armée américaine et son aviation. Ce projet avait pour but d'envoyer du dioxyde de carbone solide dans l'oeil d'un cyclone. La première tentative a eu lieu le 13 octobre 1947 avec 35kg de dioxyde envoyé. La tornade a changée de direction suite à l'intervention de l'armée.

Les techniques de destruction des cyclones sont très aléatoires et approximatives, c'est pourquoi la surveillance a été mise en avant
Imagerie satellite
Les satellites placées en orbite autour de la Terre permettent d'obtenir des images satellites.
Il existe plusieurs types d'images satellites :
-les images visibles permettent de repérer l’œil du cyclone mais il est difficile de différencier les nuages bas ou élevés.Ces images ne peuvent pas être utilisées la nuit.

-les images infrarouges qui représentent le rayonnement infrarouge émis par les nuages. Ce type d'image montre la hauteur relative des nuages, la température du sommet des nuages et peut être utilisé la nuit.

-les images micro-ondes permettent de voir à travers les nuages et donnent des informations sur la structure du système sous les nuages (œil, murs...)

Les avions de reconaissance

Les avions sont équipés de capteurs météo (baromètre, outils de mesure de l'humidité, récepteur de position GPS, moyens de communication pour transmettre par satellite les données mesurées).
Les mission durent en moyenne 11 heures pendant lesquels la température, la pression atmosphérique, les turbulences,les types de nuages entourant l'appareil et la force des vents sont analysés.
Une sonde est aussi lâchée dans l’œil du cyclone pour analyser les paramètres du cyclone.
Les bouées météorologiques

Il existe deux types de bouées :
-Les bouées ancrées qui possèdent une ancre pour éviter la dérivation. Elles possèdent des baromètres, des girouettes, divers sondes pour mesurer la température de l'air, de la mer et l'humidité et des capteurs mesurant la houle. Ces bouées possèdent des batteries qui leurs donnent une autonomie d'environ 6 mois.
-Les bouées dérivantes qui dérivent au grès des courants. Elles possèdent des systèmes GPS qui permettent de les repérer.
Les données des bouées sont transmises en temps réel par radio ou par satellite.
La circulation maritime et le risque de collision avec des icebergs rend le placement des bouées difficile.



